Tout a commencé en décembre 2018, j’étais en première et je venais tout juste d’intégrer la section européenne de mon lycée qui peut donner accès aux terminales avec le meilleur niveau d’anglais et qui permet de bénéficier d’une expérience de mobilité internationale.

J’étais conscient que mon niveau d’anglais était avancé pour une première mais je n’espérais pas partir cette année-là.

Je reçois donc un soir un appel de ma professeur d’anglais pour me proposer de faire partie de cette expérience exceptionnelle.

Le 8 mars 2019, je m’envole donc pour Malte !

Arrivé à destination, je me rends compte à quel point l’environnement est différent de celui que je viens de laisser mais c’était plutôt excitant comme sensation.

Puis, je rencontre la dame chez qui je vais être logé ainsi que sa maison dans laquelle j’allais rester avec deux des élèves de terminale.

La dame s’est engagée à nous loger et à nous nourrir 2 repas sur 3 par jour sauf le dimanche où elle assurera les 3 repas de la journée.

Une fois installé, il est temps de faire un peu plus connaissance avec le monde qui m’entoure.

La maison où je vais habiter durant ces quatre semaines se trouve dans la station balnéaire de Sliema.

Au premier regard, j’ai cru voir Marseille. Un port immense, des bateaux par centaines, le bruit des vagues et des mouettes… Mais en même temps j’étais si désorienté de me retrouver là ! J’avais beau parler un anglais correct, les maltais ont un accent particulier. En effet la majorité des maltais parlent le maltais, l’anglais et l’italien. Mais beaucoup parlent aussi l’arabe, ce qui leur donne un accent particulier auquel j’ai mis du temps à m’habituer.

Le lendemain, je découvrais mon lieu de travail. C’était un immense magasin de jouets et de loisirs, au beau milieu du centre commercial «The Point».

Je fais ensuite connaissance avec Alicia, la gérante du magasin et ma tutrice de stage.

Après avoir rencontré l’ensemble des salariés, on me fournit la tenue du magasin ainsi que les clefs de la réserve du magasin et du local poubelle.

Après avoir visité l’endroit où j’allais dormir pendant un mois ainsi que mon lieu de travail, il était temps de s’amuser un peu !

Nous nous rendons donc à quelques kilomètres de Sliema, à San Giulian, dans la plus grande boîte de nuit de l’île : The Shadows.

Nous pouvions nous le permettre puisque nous ne travaillons pas le lendemain.

Le lendemain d’ailleurs nous sommes allés visiter la capitale de l’île : La Valette.

C’est une ville fondée par les Romains qui compte environ 10 000 habitants. On y trouve des ruines antiques absolument magnifiques.

Ce qui m’a le plus frappé à Malte c’est la simplicité des gens, l’endroit est très touristique et la vie est pas chère, pourtant les gens ne sont pas superficielles et se contentent de peu.

Les maltais sont très travailleurs et impliqués alors je me devais d’être à la hauteur car j’ai compris tout de suite que je n’avais pas le droit à l’erreur.

Il est également important de préciser que durant mon séjour, j’ai pu bénéficier de soins et de médicaments qui m’ont été remboursés grâce à la carte de sécurité sociale européenne.

Mon stage s’est extrêmement bien passé et malgré la barrière de la langue, je me suis parfaitement acclimaté à cet environnement que je ne connaissais pas.

Sébastien

 

 

Je suis Sara, une volontaire européenne du Crij Paca à Marseille. Je viens d’Italie, mais cette année je suis restée chez moi seulement un mois pendant l’été.

Quand la pandémie a commencé, je travaillais en Belgique dans le cadre d’un Erasmus+.  Je me souviens que j’ai suivi avec inquiétude l’évolution de l’urgence sanitaire italienne, en particulier pour ma famille et mes amis. Bientôt toute l’Europe s’est retrouvée dans la même situation et la plupart des jeunes que je connaissais sont rentrés chez eux.

Pour la première fois les frontières entre les Pays Européens ont été fermées : on ne pouvait rentrer à la maison que pour des programmes de rapatriement. J’ai décidé de rester en Belgique et de poursuivre mon stage en télétravail. Mon confinement a commencé le 18 mars 2020 et s’est terminé avant le confinement en Italie. Par rapport à ma famille et mes amis, je me suis sentie chanceuse, car j’ai pu sortir pour faire du sport, sans autorisations ni limitations temporelles. Le contact avec la nature m’a aidé à me sentir bien. À cause de cela, je me suis sentie coupable lorsque j’appelais mes amis, mais j’essayais de les écouter et de rester positive. La plus grande préoccupation de cette période était que quelque chose de grave se passe chez moi et que je ne puisse pas y retourner. Pour moi, qui voyageais librement, percevoir que les frontières étaient vraiment fermées était l’une des pires sensations. La pensée même génère encore aujourd’hui de l’anxiété. Pourtant, je me souviens du premier confinement comme d’un moment heureux, dans lequel j’ai eu le temps de prendre soin de moi et d’essayer de trouver un nouvel équilibre. Mes collègues et amis belges ont été très proches de moi et je ne me suis jamais sentie seule. Cela m’a permis de ne pas être limitée par la crise sanitaire et me voilà en France après quelques mois pour un volontariat européen! Je suis arrivée à Marseille consciente de la situation et du risque d’un nouveau confinement, qui a finalement été plus difficile que celui de la Belgique. Je me suis rapidement habituée aux nouvelles mesures et une fois de plus mes collègues, mes colocataires et les autres volontaires m’aident beaucoup à éviter de souffrir de la solitude.Par rapport au premier confinement, je n’ai plus de sentiment de culpabilité, car maintenant mes amis et mes frères sont plus libres que moi. En Sardaigne, ma région italienne, bien que le système de santé s’effondre, tout le monde peut sortir librement jusqu’à 22 heures et les activités sont ouvertes jusqu’à 18 heures. La seule crainte qui est restée constante est que quelque chose de mauvais puisse se passer pendant mon absence, mais j’essaie de ne pas y penser en me tenant occupée.
D’après mon expérience, je suggérerais à tous les jeunes de partir pour un projet à l’étranger malgré la pandémie. Vous avez maintenant le temps de chercher un projet qui reflète vos passions et de préparer le départ. Il est normal d’avoir peur, on en a tous surtout en ce moment. Mais vous ne serez pas seul car il y aura toujours quelqu’un qui se trouve dans la même situation que vous et qui peut vous comprendre. L’expérience et l’autonomie acquises à l’étranger donnent toujours une grande satisfaction et je peux vous assurer que ça en vaut le coup !

 

 

Avant de faire mon service civique, je venais de terminer mes études. J’ai fait une licence et un master en économie à l’université d’Aix Marseille. Mais malgré ces années d’étude, je sentais que je manquais de compétences concrètes. Je n’avais effectué qu’un seul stage, et je n’avais pas appris beaucoup. Du coup, au moment de recevoir mon diplôme, je ne savais pas vraiment quoi faire… J’ai essayé de chercher du travail, mais quand j’échouais toujours aux entretiens. J’avais donc envie de trouver un nouveau moyen de me former, sans pour autant devoir m’inscrire à l’université. Dans le même temps, je voulais vraiment passer quelques temps à l’étranger, histoire de voir autre chose, et de découvrir de nouvelles cultures. Il y a quelques années, une amie m’avait parlé du service civique, et j’avais vu qu’il était possible de trouver quelques missions à l’international. Je m’étais toujours dit que quand je n’aurais plus d’obligations universitaires, j’aurais bien envie de tenter l’aventure. Je me suis donc rendue sur le dite du service civique, et j’ai trouvé une mission en Lituanie qui avait l’air vraiment intéressante : faire de la communication et de la gestion de projet dans une association axée sur l’innovation sociale.

Quelques semaines plus tard, après avoir postulé et effectué un entretien, j’ai appris que j’étais prise. Je suis donc partie début janvier 2019 à Kaunas, en Lituanie, pour une durée de 8 mois. Les missions sont assez variées, l’association dans laquelle je travaille a beaucoup de projets différents. J’ai pu lier ma passion pour le dessin avec des compétences que j’avais apprises dans mon parcours scolaire, et rencontrer des entrepreneurs sociaux avec des projets particulièrement intéressant. Mes missions étant principalement autour de l’organisation et la communication des évènements, je ne peux pas dire que j’ai apporté personnellement de l’aide à des jeunes ou au public, mais l’association les aide notamment à se lancer dans l’entrepreneuriat social, en organisant des hackathons et des semaines de camps d’innovation, en présence d’experts dans différents domaines.

Pendant ce service civique j’ai pu apprendre beaucoup à propos de l’économie sociale et solidaire, un domaine que je ne connaissais que très peu, et rencontrer des porteurs de projets tous passionnants. Même si je ne peux toujours pas dire précisément ce que sera mon avenir, je sais maintenant que je veux moi aussi travailler dans l’entrepreneuriat social, d’abord en tant que salariée, et pourquoi pas, dans quelques années, monter moi même mon propre projet. Pour le moment, l’association dans laquelle je suis est en train de m’aider à participer à un autre projet européen pour les prochains mois, dans un autre pays, ce qui devrait me permettre d’affiner encore mon projet d’avenir.

Pour ce qui est des conseils à donner, je dirais simplement : faites le! Renseignez vous sur les différents moyens de partir en volontariat, il y en a beaucoup, et il y en a forcément un qui est fait pour vous! L’expérience sera forcément enrichissante, forcément faite de hauts et de bas, mais on en ressort grandi!

Je ne savais pas ce que je pouvais faire après le Service Civique. Mais j’ai trouvé un programme Service Volontaire Européen et j’ai décidé faire un SVE ici, en France. J’ai choisi faire un SVE au CRIJ parce que je suis intéressé par la mobilité internationale, l’Europe, l’UE, etc. Avant le SVE, je faisais un Service Civique.

Ma mission est de partager mon expérience de SVE, d’expliquer comment ça marche, comment partir à l’étranger pour faire un SVE. C’est aussi partager des informations sur Facebook « Eurodesk PACA », communiquer et créer des affiches.

J’ai également beaucoup appris sur moi et mes capacités d’adaptation. J’ai aussi beaucoup appris sur l’UE et les possibilités du volontariat à l’étranger. J’ai rencontré beaucoup de personnes qui sont intéressantes par la mobilité internationale. J’ai ainsi noué des liens avec des volontaires de toute l’Europe (presque).

Cette expérience m’a permis d’acquérir de nouvelles connaissances et de développer mes compétences. Je retourne à Lituanie pour faire des études.