Pas de panique !
Les mesures ne seront pas effectives tout de suite. La sortie de l’Union européenne doit se faire de façon officielle. Cela passe par la ratification de nombreux décrets et accords, ce qui n'est pas encore fait.
Pour l’instant, le Royaume-Uni reste donc dans l’Union européenne. Il garde pour l'heure les mêmes conditions de liberté de circulation, de travail et la participation aux programmes européens, dont ceux liés à la jeunesse, au sport, à l’éducation et la formation, notamment avec Erasmus +.
Et ensuite ?
Les négociations entre le Royaume-Uni et l’UE porteront sur les possibilités de séjour, les procédures administratives, l’accès au marché du travail, le prix de l’inscription dans les écoles et universités pour les européens, la participation pour les jeunes à des séjours et programmes d’échanges. Il est possible que se mettent en place des coopérations, comme cela a pu être le cas avec l’association européenne de libre-échange (AELE) qui réunit l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège.
Pour plus d’informations: www.touteleurope.eu
Envie de travailler ?
Pensez aux jobs saisonniers. Vous pouvez en trouver dans de nombreux domaines si vous parlez anglais et si vous avez plus de 18 ans. Consultez notre rubrique "Les différents types de jobs" pour en savoir plus.
Vous pouvez également opter pour le wooffing, un travail agricole en échange du logis et du couvert.
Envie de rencontrer des jeunes venus des quatre coins du monde ?
Les chantiers internationaux pourraient vous intéresser. Ouverts dès 13 ans, ils vous permettront de vous impliquer sur un chantier d'intérêt général tout en partageant des moments privilégiés avec des jeunes d'autres cultures. Plus d'informations par ici.
Envie de progresser en langue ?
Vous pouvez participer à un séjour linguistique. Une solution coûteuse mais néanmoins efficace si vous vous renseignez au préalable sur l'organisme avec lequel vous partez. Plus d'informations par là.
Enfin, consultez notre rubrique "Bons plans". Vous y découvrirez des astuces pour vous loger et vous déplacer pas cher, pour connaître les bons plans locaux et obtenir des réductions en tout genre.
La protection santé et sociale varie en fonction de votre destination et de la nature de votre séjour.
Au sein de l'Union Européenne
La carte européenne d’assurance maladie est nécessaire pour un séjour dans l’UE, l’Espace Economique Européen (EEE) et en Suisse. Elle est gratuite et valable deux ans. Pour plus d’informations, consultez Ameli, le site de l’assurance maladie
Hors de l'Europe
Les frais médicaux peuvent être très chers. Vérifiez la prise en charge avec votre caisse d’assurance maladie souvent destinée aux soins urgents imprévus. Vous devez régler vos soins sur place. Consultez notre rubrique "Protection sociale et santé" pour en savoir davantage.
Chaque banque a ses spécificités. Vérifiez donc avec elle les fonctions de votre carte de crédit. Étudiez avec votre conseiller les conditions de gestion à distance de votre compte. Demandez lui si des filiales de votre banque existent dans ce nouveau pays.
•Dans la zone euro, les retraits à un distributeur automatique sont sans frais et les paiements par carte bancaire internationale fonctionnent de la même manière qu’en France.
•Si vous partez hors de l'UE, il est parfois préférable d’ouvrir un compte dans le pays d’accueil. C'est surtout le cas pour un long séjour. Et c'est d'autant plus utile si vous percevez une indemnité sur place et si les frais avec la France sont élevés.
•Faut-il changer de l’argent avant de partir ? Généralement non. Sauf si la devise du pays de destination est une monnaie forte et donc défavorable au change sur place (exemple, le dollar US). Vous pouvez toujours partir avec une petite somme d’euros ou de dollars US. Ces monnaies sont toujours bien acceptées et échangées. Mais ne prenez pas trop d’espèces tout de même.
Si vous partez en Europe, sachez que depuis peu, il n'y a plus de frais d'itinérance. Cela signifie que désormais, vos appels et sms seront facturés au même tarif que dans votre pays.
Si vous partez un peu plus loin, suivez les conseils du site www.tourdumondiste.com à ce sujet.
Si vous avez déjà effectué quelques recherches à ce sujet, vous avez peut-être constaté que beaucoup d'associations vous proposent d'être bénévole. Problème : elles vous demandent de financer vous-même votre voyage, voire même d'apporter une contribution financière. Chose qui n'est pas toujours aisée, surtout lorsque l'on débute dans la vie, avec pas grand chose dans le porte-monnaie.
L'option "volontariat"
Sachez qu'il est possible de partir en mission humanitaire sans se ruiner. Plusieurs dispositifs de volontariat peuvent vous intéresser. C'est le cas du Volontariat de Solidarité Internationale. Ouvert dès 18 ans, il vous permet d'agir de 18 à 24 mois pour une cause humanitaire. Vous serez logé, nourri et percevrez une indemnité d'au moins 100 euros.
Il existe également le Volontariat Européen d'Aide Humanitaire. Plus court -1 à 18 mois-, il vous permettra également de vous impliquer dans un projet humanitaire. Une indemnité y est également proposée en plus de la prise en charge de certains frais.
Difficile à dire. Tout dépend du diplôme, du dispositif dans lequel il s'inscrit, du pays où vous l'avez obtenu ... Consultez notre rubrique "S'informer sur la reconnaissance des diplômes".
Le cas des professions réglementées
Concernant les professions réglementées, seules sept professions bénéficient d’un système de reconnaissance automatique des qualifications professionnelles d’un pays à l’autre. Il s'agit des métiers suivants : architecte, chirurgien-dentiste, infirmier en soins généraux, médecin, pharmacie, sage-femme, et vétérinaire. Pour les autres, chaque demande est examinée par une commission de professionnels.
À l’avenir, les procédures devraient être plus simples. En effet, devrait être créée une carte professionnelle européenne.
Vous pouvez également consulter le site de l'ONISEP pour en savoir plus sur ces professions réglementées.
Il existe plusieurs types de logement. D'abord, il faut définir si vous partez pour une courte ou bien pour une longue durée.
Pour du logement de longue durée, rapprochez-vous des foyers d'étudiants ou de jeunes travailleurs et des cités universitaires. Attention cependant, ces options n'existent pas dans tous les pays. Pensez aussi à la colocation. Consultez notre rubrique "Logement" pour en savoir plus.
Pour du logement temporaire, de nombreuses solutions existent, à l'image des traditionnelles auberges de jeunesse, des centres d'hébergement YMCA ou encore des chambres chez l'habitant. Là aussi, notre rubrique "Logement" pourra vous éclairer. Il existe aussi des solutions pour se loger très peu cher voire gratuitement. On vous en présente quelques unes sur notre page "Se loger pas cher".
• Vous devez en premier lieu vous adresser à votre établissement (Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche) au service des relations internationales ou au service des stages. Une bourse de mobilité internationale peut être attribuée pour un stage à l’étranger de deux à neuf mois. Votre établissement gère certains dispositifs en direct et vous indique les critères spécifiques pour répartir leur quota de bourses. Certains établissements délivrent des bourses sur leurs propres fonds. Renseignez-vous dès le début de l’année. Pensez également à consulter les affichages et faites attention aux délais.
Vous pouvez également bénéficier d'aides européennes, nationales ou locales. Consultez notre rubrique sur les aides financières pour les stages pour en savoir plus.
On compte environ une douzaine de volontariats qui se distinguent par :
• La durée : de 10 jours à 24 mois
• Le montant de l'indemnité : elle peut varier. Par exemple, dans le cas d'un Service Volontaire Européen, les frais de logement, les repas, l'assurance sont pris en charge. A cela s'ajoute de l'argent de poche dont le montant varie d'un pays à l'autre. Cette somme est de 115 euros en France. Beaucoup plus lucratif, le Volontariat en Entreprise ou en Administration (VIE/VIA) offre une indemnité allant de 1450€ à 4600€.
• L’âge : de 17 à 30 ans (voire plus dans certains cas)
• Les conditions d’expérience et de diplôme : certains dispositifs comme le service volontaire européen ne présentent a priori aucune condition.
• Les destinations : européennes ou internationales
• Le but : servir l'intérêt général ou bien travailler au service d'une entreprise ou d'une administration comme dans le cas du VIE/VIA
• La nationalité du demandeur : généralement européenne mais à vérifier en fonction du dispositif.
Consultez notre rubrique "S'engager, l'expérience du volontariat international" pour en savoir plus.
ou encore: www.france-volontaires.org/-Quel-Volontariat-choisir-.html
Vous avez tout un panel de possibilités pour apprendre ou pour vous perfectionner dans une langue.
Tout d’abord, il est important de vérifier votre niveau de compétences en langues étrangères.
Pour cela, allez sur Europass : europass.cedefop.europa.eu/sites/default/files/cefr-fr.pdf
Rien de tel que le voyage pour pratiquer
Il existe plusieurs manières de partir. Consultez notre rubrique "Pratiquer une langue" pour en savoir plus.
Si vous maîtrisez déjà assez la langue et que vous voulez vous améliorer encore davantage, vous pouvez étudier quelques temps à l'étranger. Il est également possible de travailler ou de réaliser un stage. Enfin, le volontariat peut être une option intéressante. Travailler au pair est une autre possibilité : vous êtes logé, nourri et percevez de l’argent de poche en échange de tâches domestiques comme la garde des enfants et une partie des tâches ménagères.
Pour le réseau européen, le permis de conduire est standardisé et donc valable partout dans l’Union européenne et l’Espace économique européen, donc votre permis national suffit.
Le permis international est généralement demandé hors Europe voir www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F11534
Le permis de conduire international est gratuit et à demander à la préfecture voir www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R33870