Les métiers qui font voyager

“Voyage voyage” disait la chanson … Et bien ce pourrait être votre quotidien si vous vous orientez vers un métier qui fait parcourir le monde.

Hôtesse de l’air ou steward, le monde vu du ciel

De Paris à Calcutta, de Bamako à New-York, le steward ou l’hôtesse de l’air assurent la sécurité et le confort des voyageurs. Ils sont aussi les représentants de la compagnie aérienne pour laquelle ils travaillent. Ils doivent donc lui donner la meilleure image possible.

Dans ce métier, sont exigés une présentation irréprochable, une courtoisie à toute épreuve et une grande disponibilité. Il faut également être en excellente condition physique et faire preuve de sang froid en toute situation. Parler couramment l’anglais est une condition sine qua non pour exercer ce métier puisqu’il faut dialoguer avec des personnes de toutes nationalités. Pratiquer d’autres langues est également souvent demandé.

Une profession accessible dès le bac

Il faut avoir au minimum un niveau bac pour suivre les formations professionnelles d’hôtesse de l’air ou de steward. Mais souvent, les candidats sont titulaires d’un bac +2. Ensuite, il faut obtenir le CCA (Cabin crew attestation), délivré à la suite d’une formation payante et coûteuse (1500 euros).

Consultez la fiche métier du CIDJ pour en savoir plus.

Travailler pour une organisation internationale, au service de l’humanité

Dans vos rêves les plus fous, vous vous imaginez travailler pour une prestigieuse organisation comme celles des Nations Unies (ONU), l’Organisation Mondiale de la Santé …

Et bien ne rêvez plus ! Ces organisations recrutent en permanence de jeunes diplômés de tous les secteurs. Pour les postes à responsabilité cependant, une certaine expérience est exigée.

Des mission à durée déterminée et beaucoup d’avantages

La plupart du temps, ces fonctionnaires sont embauchés pour réaliser des missions d’une durée déterminée. Ils bénéficient d’un statut spécial qui leur procure des facilités d’immigration, des salaires élevés et parfois une exemption d’impôts.

Pas besoin de collectionner les diplômes

Des programmes Jeunes sont financés par le ministère des Affaires étrangères et du Développement international (MAEDI) et gérés par la Délégation aux Fonctionnaires internationaux (DFI). Certains d’entre eux s’adressent à de tout jeunes diplômés, sans expérience.
Vous pouvez aussi entrer dans ces institutions par la porte du Volontariat des Nations Unies.

Pour postuler et espérer exercer ce métier, vous pouvez passer directement par les appels à candidatures publiés sur les sites des organismes.

Vous pouvez également consulter la liste des postes vacants en passant par le moteur de recherche “Ciel” mis en place par le ministère des Affaires étrangères.

Interprète, un pont entre les cultures

Discussions préalables à un traité international, rapports de chercheurs en biologie moléculaire, négociations commerciales… Interprète est un métier qui fait le pont entre les personnes, franchissant la barrière de la langue.

Pour mener à bien ses missions, il ne doit pas se contenter de maîtriser parfaitement plusieurs langues étrangères, il doit aussi acquérir le vocabulaire technique et comprendre les enjeux du débat qu’il aura à traduire. L’interprète doit faire preuve notamment d’agilité d’esprit, de résistance au stress et d’une grande culture générale. Si vous maîtrisez des langues rares (chinois, bulgare, polonais), vous disposez d’un sérieux atout, de même si vous êtes spécialisé dans un domaine technique.

Un statut d’indépendant

La grande majorité des interprètes travaillent en indépendants (free-lance). Les autres sont salariés d’un organisme international (recrutés sur concours) ou d’une grande entreprise.

Des études très sélectives

Pour devenir interprète, il faut un niveau bac+5. Les deux écoles les plus renommées sont l’Esit et l’Isit. Toutes deux recrutent sur concours au niveau bac+3. D’autres écoles ou instituts recrutent également de bac à bac + 5.

Pour plus d’informations, consultez la fiche métier du CIDJ.

Travailler pour les institutions européennes, faire vivre l’Europe

Envie de parcourir les couloirs du Parlement européen, plein de dossiers sous le bras ? De veiller sur les comptes de l’Union ? Ou encore d’apporter à l’Union votre expertise sur un domaine bien précis ?

C’est possible ! Les institutions européennes emploient plus de 40 000 personnes issues des 28 pays membres de l’UE. Ces personnes travaillent dans des institutions variées : du Parlement à la Cour des comptes en passant par la Cour de justice ou le Comité économique et social.

L’Office européen de sélection du personnel (EPSO) organise des «concours généraux» visant à sélectionner le personnel à des postes permanents ou non. L’UE emploie des fonctionnaires, mais aussi des agents temporaires et contractuels. Elle accueille également des stagiaires, et fait souvent appel à experts spécialisés dans des domaines spécifiques.

Si vous êtes intéressé, consultez le site de l’Office européen de sélection du personnel. Vous y trouverez des informations sur les différents métiers de l’Union et sur la manière de postuler.

Travailler dans le commerce international, au coeur des échanges économiques

Être en relation avec des clients du monde entier, veiller sur toutes les étapes de l’acheminement des produits … travailler dans le commerce international permet de voyager et de pratiquer des langues étrangères.

métiers voyager

Assistant commercial export, acheteur, assistant chef de produits international … Les métiers sont nombreux dans le domaine du commerce international. Cependant, tous partagent certaines qualités. En effet, ces professions exigent un très bon sens relationnel, de l’organisation et de l’autonomie. Il faut par ailleurs aimer l’action et ne pas craindre de devoir se déplacer fréquemment aux quatre coins du monde.

Si jusqu’auparavant, le commerce se faisait beaucoup entre pays occidentaux, les marchés émergents (Brésil, Russie, Inde, Chine) sont de plus en plus présents dans ces échanges. Parler la langue de l’un de ces pays pourrait donc être un atout considérable.

Côté diplôme, on trouve dans ce domaine des personnes de niveaux variés, allant du BTS au Master, souvent en école de commerce mais aussi à l’université.

Ce témoignage sur le site de l’Etudiant pourrait vous intéresser.

Diplomate, représenter sa nation à l’international

Contribuer à l’application de la politique étrangère voulue par le gouvernement et préserver les intérêts de la Nation sur la scène internationale. Telles sont les principales mission du diplomate, un métier qui fait assurément voyager.

Un bon diplomate est animé par le sens du devoir. Il doit aussi faire preuve d’un bon relationnel, savoir s’adapter et être rigoureux et discret. La maîtrise d’au moins une langue étrangère est indispensable.

Un fonctionnaire du Ministère des Affaires étrangères

Pour exercer ce métier, il faut passer un concours auprès du Ministère des Affaires étrangères et européennes. Mais dans certains cas, des agents contractuels, c’est-à-dire sans concours sont recrutés.

Pour savoir si ce métier vous correspond, vous pouvez effectuer un stage dans une ambassade ou un consulat. Répondez pour cela aux offres publiées sur la Bourse Interministérielle de l’Emploi Public. Évitez les candidatures spontanées !

Pour plus d’informations: etudiant.aujourdhui.fr/etudiant/metiers/fiche-metier/diplomate.html